Cherchons Boeing 777 égaré quelque part en Asie


Cérémonie à Manille (Philippines), en hommage à deux étudiants disparus

La réalité dépasse toujours la fiction. Un Boeing 777-200ER du vol H 370 de Malaysia Airlines entre Kuala Lumpur et Pékin s’est volatilisé en pleine nuit le 8 mars 2014, comme annoncé dans un article précédent. L’appareil comptait 239 personnes aujourd’hui disparues. Des moyens considérables sont mis en oeuvre pour rechercher les traces de cet appareil  par la coopération satellite de la charte « Espace et catastrophe majeure1 » (ESA-CNES). Ainsi donc, en 2014, un avion de 63 m de long, 63 m d’envergure, environ 300 tonnes peut sortir des radars pendant au moins plus d’une semaine.

Personne ne parle d’échec de la firme Boeing ou des systèmes de radar. Vous êtes surveillés quand vous subtilisez une pomme dans une supérette mais un avion avec 239 personnes peut disparaître incognito.  Certes, l’espace aérien malais est moins surveillé que les Etats-Unis, le régime politique pas toujours très efficace mais tout de même… Il y a dans cette affaire quelque chose de politique sur la sécurité dans les pays en développement.

25 pays sont mobilisés sur une superficie de de 7,7 millions de kilomètres carrés – supérieure à celle de l’Australie – depuis le nord de la Thaïlande jusqu’à l’Asie centrale pour le corridor nord (qui recouvre une partie de la Chine), et de l’Indonésie jusqu’au sud de l’océan Indien pour le corridor sud.

Les deux hypothèses sont le détournement ou l’écrasement marqué par un incendie ou une hypoxie. Les enquêtes sur les pilotes sont en cours mais ne semblent pas désigner une quelconque revendication de nature à soupçonner les pilotes eux-mêmes. Sur les passagers, le travail est plus long. Mais le 20 mars, la mer de Chine commencerait à livrer quelques secrets sur des pièces relevées et ayant pu appartenir au Boeing.

Autrefois, les cartes coloniales comportaient de vastes blancs laissant penser que le monde n’était pas totalement connu. Aujourd’hui, le monde est archi-connu, surveillé par des technologies dont on se demande si elles sont vraiment « de pointe » car il reste des manières insoupçonnées de se faufiler dans les mailles du filet. Hergé s’en était amusé avec Vol 747 pour Sydney et son célèbre avion détourné.

 

 

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