Ce sont deux Français, Elodie Royer et Yoann Gourmel, anciens pensionnaires de la Villa Kujoyama à Kyoto, qui, comme tous les voyageurs étrangers, ont tenté d’apercevoir le Fuji depuis le train, depuis certains hauts immeubles de Tokyo, depuis les bateaux au large des côtes, les téléphériques.
Frustrés de ne voir que de la brume, ou des représentations omniprésentes dans la vie quotidienne, dans les estampes, les affiches, la publicité, les menus, les billets de banque, nos deux compères en ont conclu que, le voyant de n’importe quel endroit du Japon, mais nulle part à la fois, en ont conclu, donc, qu’il n’existait pas.
Cette expérience est à rapprocher du regard que nous portons en Occident sur nos montagnes (sacrées odésirables.u non, monts « blancs » ou pas) où nos sommets sont aussi inaccessibles que désirables.
Si, le Mont Fuji existe. Mais son mode d’existence est moins physique que symbolique. Voilà tout.
Une réponse à “Le mont Fuji n’existe pas”
Un beau portofolio sur le Mont Fuji sur le site nippon.ccom : http://www.nippon.com/fr/images/i00006/