Ce n’est pas moi qui le dit, mais Biology Letters cité longuement par Libé (28 mai 2013). Très sceptique sur ce que la biologie peut apporter à la compréhension de comportements humains, je me contente de citer, cette fois-ci, cette conclusion d’une recherche sur un « panel mondial de 3000 femmes » auxquelles on a projeté des photos de visages mâles, retouchées par ordinateur pour renforcer ou affaiblir les effets de la testostérone sur le visage.
Le résultat est que les Finlandaises sont « davantage attirées par les hommes aux traits physiques féminins. A l’opposé, la virilité aurait les faveurs d’une majorité de femmes africaines (au Camerou, en Namibie, en Afrique du Sud).
Question : pourquoi cette disparité géographique de l’attirance physique ? Houlala, lorsque les biologistes s’avancent sur le terrain des sciences sociales, ça tangue : « la participation des hommes à la vie de famille ». Plus elle est élevée, plus les hommes aux traits féminins ont du succès.
« Sauf, que derrière les Finlandaises grandes amatrices de traits physiques féminins, on trouve les Japonaises, peu réputées pour être aidées par leurs mâles » conclut l’article de Libé. A quoi servent les gender studies en Grande-Bretagne, d’où vient l’article ?