Les Suisses n’en auront jamais fini avec les migrants. Ils légifèrent à tout vas pour limiter es entrées, y compris celles des Français attirés par le travail et le change avantageux. Mais ils n’ont pas encore réglé la question des ours venant d’Italie. Sur les quarante plantigrades introduits dans la région italienne du Trentin, huit préfèrent vivre en Suisse et ont franchi allègrement la frontière depuis 2005. Les ours fichent autant la panique aux populations que les Afghans ou les Roms. Dans les zones frontalières, on veut « prévenir pour agir« . Il y a six mois, en plein hiver, un ours a été tué par les douaniers pour s’être trop approché des zones habitées. En quête de nourriture, l’animal était parvenu aux portes d’un village des Grisons.
Caterina Rosa Marino, représentante de la Ligue italienne pour l’abolition de la chasse, proteste vigoureusement contre « l’exécution de l’ours qui aurait volé des patates« . Une raison insuffisante pour s’en débarrasser de manière aussi radicale.
Solennellement, elle a rappelé que «les ours ne se préoccupent pas des frontières. Ils n’ont pas besoin de passeport». Les autorités italiennes tentent d’apaiser la situation et veulent mener «un dialogue constructif» avec leurs voisins suisses pour éviter que les cuisiniers helvètes se prennent de passion pour cette chair succulente.
Une réponse à “Les grizzlis dans les assiettes des Suisses”
Exectement le style d’idee que je me fesait sur le sujet, merci bien pour cette excellent article.