A l’occasion du lancement de l’exposition du Grand Palais consacrées aux jardins qui a lieu du 15 mars au 24 juillet 2017, j’ai eu le plaisir de concevoir avec les éditions Artlys le livre Peindre les jardins, qui propose un itinéraire à travers l’histoire de l’art pour mieux saisir l’importance culturelle du jardin en Occident. Le livre se concentre en effet sur les jardins européens, en raison du format de la collection au sein de laquelle l’ouvrage s’insère.
De l’Antiquité romaine jusqu’à Paul Klee, ce sont plus d’une trentaine d’œuvres qui sont présentées et commentées, assorties d’une introduction sur le jardin, sujet ô combien d’actualité. J’ai eu le bonheur de consacrer un cycle de douze conférences sur les jardins à la Sorbonne, au cours desquelles j’ai pu interroger la géographie, l’histoire, la symbolique des jardins. Étienne Grésillon a par ailleurs consacré sa thèse aux jardins de religieux catholiques, et il continue à présent avec Bertrand Sajaloli à travailler sur ce que ces deux auteurs ont nommé « le sacre de la Nature ».
Le jardin reflète en effet les caractéristiques et tendances principales d’une culture donnée, comme il est l’héritier de traditions et significations parfois millénaires. L’exposition du grand Palais revient sur ces différents aspects à travers un riche parcours. Le livre est proposé comme un contrepoint et un complément à l’exposition, en se centrant davantage sur la peinture. L’art parachève le jardin et lui confère une valeur encore plus importante, capable de traverser les époques.
Une réponse à “Peindre les jardins”
Bonjour Monsieur Brice Gruet,
« Jeux de palets ».
Grand ou petit, c’est le palais qui donne le goût, et jardiner son palais n’affute-t-il pas l’appétit.
Les jardins sont un mets de choix, et la mise en bouche de votre douzaine de conférences va-t-elle susciter un festin ?
A suivre.
Bien cordialement
Pierre Chabat