Au pays des polders, les projets sont fous. Johan Vande Lanotte, « ministre de la Mer du Nord » (sic), projette une île artificielle qui stockerait du courant produit par des éoliennes. Et quand il y a trop d’électricité, on l’utilise pour pomper de l’eau stockée avant d’être utilisée au gré des besoins. Comme un simple barrage. Pour l’instant, le secret sur le financement empêche d’en savoir plus qu’une localisation probable au large d’Ostende.
Graal des énergéticiens, le stockage est la priorité numéro un pour continuer à développer la production. Les batteries, l’hydrogène, tout cela est précieux mais ne suffit pas. La Belgique est engagée dans un politique de réduction du nucléaire (57% de la production électrique totale, actuellement). L’éolien off shore pourrait représenter un objectif de 2 300 mégawatts, soit l’équivalent de deux réacteurs nucléaires.
A Singapour, c’est Hexifloat (et sa déclinaison en Sea Flower) qui est conçue comme des plates-formes énergétiques marines hybrides exploitant un mix énergétique éolien, solaire, houlomoteur et hydrolien sur des îles artificielles situées à proximité des côtes.
Des centaines de projets fleurissent ici ou là. La bataille de l’énergie passe par des îles.