Encapuchonnée par le smog, Pékin a pu émerger d’un long cauchemar le 1er février 2013 grâce à un providentiel vent du nord. Avec des particules fines de moins de 2,5 micromètres de diamètre (PM 2,5), très dangereuses pour l’appareil respiratoire, les Pékinois ont terriblement souffert. Ne serait-ce d’angoisse car personne n’échappe à une pollution s’il ne quitte pas les lieux.
Pourtant, les autorités étaient parvenues à équiper les motos de moteurs électriques et l’ensemble des voitures ne contribue pas à plus de la moitié de la diffusion du dioxyde d’azote.
Ce sont les régions voisines très industrielles qui polluent Pékin plus que le chauffage urbain local. Il faut des normes plus draconiennes pour éviter de mettre la capitale en danger : dénitrifier, désulfuriser, dépoussiérer les productions de charbon. Les Pékinois se plaignent que le nombre d’usines arrêtées n’ait pas pu être vérifié.
Comme les Bretons contraints à acheter de l’eau dans des bouteilles en plastique, faut-il contraindre les Pékinois à acheter des canettes d’air pur tibétain à Chen Guangbiao qui en vendait sur la place Tien An-men il y a quelques jours ?