Le monde demain ? Marseille s’est mise au cannabis


Les fins d’année sont toujours propices à des réflexions sur le temps qui passe, le passé et, surtout, le futur qui angoisse tant l’être humain. Libé, un vieux journal, âgé de 40 ans, s’est amusé à faire le numéro du journal en décembre 2053. Instructif ! Certains chroniqueurs et journalistes évoquent des vidéos sur You Tube… une société qui a moins de 15 ans, déjà avalée par Google qui aura disparu depuis belle lurette, parce que les gros animaux sont toujours les plus vulnérables. Le journal papier existera-t-il encore ?

Exercice difficile, voire impossible ? Fabrice Rousselot envisage une grosse panne du réseau mondial le 29 novembre 2053 à 13h13. Ça, c’est possible et peut-être même avant 2053. D’autres articles notamment sur Israël-Palestine, devenu Israëline et sa première ministre Hiam Habibi. Los Angeles est devenue « ville sans frontières » après un big one qui a chamboulé la région. Poutine est toujours là. Les quartiers nord de Marseille cultivent du cannabis et aident les quartiers sud. Le foot voit des équipes féminines se faire la compète mais a perdu son âme jusqu’au ventre : « Le foot n’est qu’un moyen pour nous de vendre des barquettes de frites et des canettes de bière : de la place d’estomac disponible » précise le directeur du McDo-PSG. D’autres pages toutes aussi délirantes mais pas moins qu’un article du Figaro d’aujourd’hui, racontent le monde qui nous angoisse. L’humoriste Stéphane Guillon, toujours à la manoeuvre, a rendu visite à Sarkozy, centenaire à Cavalaire, qui avait été réélu en 2017 avec le slogan « le président des pauvres ».

Plus sérieusement, Sciences humaines se tâte : « Vers un nouveau monde ? » Chine-Inde-Afrique inquiètent nos amis d’Auxerre qui ont pourtant du chablis à leur portée. L’oracle Chaliand voit un monde « multipolaire » (la belle trouvaille..), Jean-François Dortier (socio-anthropologue) disserte sur le commerce mondial mais heureusement avoue dans un encadré qu’on ne peut rien prévoir. Les inégalités, forcément, « explosent ». Michel Lussault, tout à sa marotte, raconte l’urbanisation qui instaure « le Monde comme espace social d’échelle planétaire », évoque « le droit à la mobilité » sans parler de Lampedusa et d’une planète coupée en deux sur ce point-là. A lire prudemment ses idées sur l’époque « post mobile » lorsqu’on ne cesse de construire des hubs aéroportuaires dans le monde (Dubaï, etc.), qu’Emirates et Etihad achètent des Airbus et Boeing comme nous des macarons. Sur la gouvernance mondiale, Lussault reprend, sans le dire, les vieux rêves rooseveltiens de la Charte de la Havane. Mais il détonne sur la pauvreté, les bidonvilles à « l’activité économique florissante, intégrée aux circuits commerciaux mondialisés ». Enfin, un article de géographe où l’on ne cite pas le PIB et où l’on sort de cette bizarrerie de l’économie informelle.

Sciences humaines se pose naïvement la question d’une démocratie universelle… Vieille antienne. Deux articles évoquent le rôle des femmes, vu par Marcel Gauchet et la journaliste Martine Fournier qui se demande si elles impulsent un « renouveau des valeurs ».

Décidément, le futur est une affaire passionnante. Faut-il rêver jusqu’au délire pour sortir de ce présent morose du creux de l’hiver ?

The mother of all Maker Faires, WMF is kid heaven, featuring DIY-exhibits galore with all kinds of madcap, crazy things for the kids to make and do. We’ll be featuring great new performances again this year, as well as giving kids a chance to try their hands at circus feats.

 

 

 

 

 


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