L’Europe tente d’aider les réfugiés


Devenue porte d’entrée du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne en Europe, l’Italie râle à Bruxelles et réclame des moyens. Avec la Grèce, Malte et l’Espagne, les pays méditerranéens se plaignent auprès des pays du Nord leur expliquant qu’ils s’occupent, eux, des 435 000 demandeurs d’asile (en 2013). 70% des demandes l’étaient à l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie…

L’espace Schengen mis au point pour faciliter la mobilité des Européens, n’a pas prévu que les États fournissent les mêmes efforts ou nouent des accords d’immigration choisie, chacun voulant rester maître de sa politique migratoire. Ce qui inquiète, c’est la montée de la contestation en Europe alors qu’elle n’accueille que 100 000 Syriens sur 2,7 millions de réfugiés. L’Allemagne qui peine à trouver du travail à tous ceux qui le demandent voit des réfugiés tomber dans la prostitution et le travail au noir. Le tout dans une ambiance délétère.

L’UE travaille à démanteler les réseaux des passeurs qui sont dans des États faillis (Libye, Somalie, Érythrée, Syrie…) même si elle se donne le devoir de sauver ceux qui risquent la mort, soit 30 000 personnes au printemps 2013.

L’Italie a reçu 500 millions d’euros sur les 7 ans qui viennent de s’écouler. Les pays ne sont pas toujours très généreux, notamment si on constate que 30 000 personnes très vulnérables de Syrie attendent de l’aide.

De l’avis de Cécilia Malmström, Schengen est une réalisation appréciée des Européens qui voyagent plus facilement. Réinstaller les frontières ferait beaucoup de tort, à l’Italie. Mais pas seulement à elle.

 

 

 

 

 


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