J. R. R. Tolkien a laissé une œuvre-monde colossale et minutieuse. Ses cartes ont largement contribué à forger la personnalité de son monde. Mais quelles cartes sont véritablement de lui? Voici quelques exemples des cartes de Tolkien et de celles qui s’en inspirent, heureusement ou malheureusement! Nous remercions Jean-Rodolphe Turlin pour les renseignements sur ces cartes.
(article initialement publié le 5 janvier 2013)
La carte de Thror, dessinée par Tolkien lui-même, mise à l’honneur dans la nouvelle trilogie de Peter Jackson, le Hobbit. Une des premières cartes de Tolkien, antérieure à celle du Seigneur des Anneaux
La première carte dessinée par Tolkien père en 1954 avec l’aide de son fils Christopher
La carte redessinée par Christopher Tolkien à l’occasion de la sortie des Contes et Légendes Inachevés en 1980
La carte complète de la terre du Milieu, imaginée par les concepteurs de JRTM, le jeu de rôle de la Terre du Milieu
Une carte inspirée de celle de Tolkien, refaite plutôt selon les critères esthétiques des jeux vidéo, réalisée par l’artiste Daniel Reeve pour le compte de Peter Jackson et de la Warner, pour les films et les produits dérivés
La Comté (the Shire), lieu d’origine des Hobbits, dessinée par Daniel Reeve
Un pastiche: La Nouvelle Zélande comme la Terre du Milieu, dessinée par Daniel Reeve
Les États-Unis remis à la mode Terre du milieu: une géographie culturelle?
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Une réponse à “Tolkien à fleur de carte”
Le « plan » des cartes.
Les pays imaginaires présentent étrangement une complexité hors du commun. Comme s’il ne suffisait pas de se noyer au quotidien dans un océan réel d insolubilité. De toutes les cartes qui meublent notre univers, qu’elles soit de type Mercator, poly-coniques ou azimutales, c’est toujours avec une grande assiduité qu’il faut les lire pour s’y retrouver, à l’exception d’une seule peut-être, celle qui fournit le plus de satisfaction en toute simplicité, se passant allègrement de l’usage du compas et de la trigo, ouvre des portes, nous transcende parfois en titillant notre imaginaire sur le modèle de la grenouille et du bœuf, s’échange généreusement, permet de facilité le transit et la mobilité, d’indiquer l’accès à la case trésor, d’échapper à la banalité, celle qu’il est inutile de nommer, mais qui s’appelle cependant carte de visite ?
Tolkien a eu raison de nous laisser la sienne, ressemblant bien à une carte à jouer, nous permettant d’entrer en toute sérénité dans le monde enchanté et tortueux de l’illusion et du fantastique.