Au Chili, personne ne se rappelle avoir vu cela de manière aussi spectaculaire. Le violent désert d’Atacama sous les fleurs mauves, jaunes et blanches à perte de vue. Pourtant, rien d’extraordinaire quand on connaît les caprices d’El Niño, courant chaud qui balaie les côtes du Pérou en déclenchant des pluies diluviennes, qui font refleurir les bulbes.
En 2015, l’Atacama a reçu l’équivalent de sept années de pluie en douze heures ! Une douche qui a tué pas moins de trente personnes. Comme les gelées ne se sont pas produites , le parc national Llanos de Challe est devenu un vaste tapis de fleurs. Du jamais vu depuis un demi-siècle, d’après les Chiliens.
Les botanistes s’en donnent à coeur joie, pour recenser ces 200 variétés de fleurs dont la plupart, comme la griffe du lion, sont rares ailleurs. Qu’en conclure ? Qu’un écosystème qui sommeille réserve des divines surprises qu’il ne faut pas hésiter à s’offrir.
2 réponses à “El Niño fait refleurir le désert”
Que veut-on dire par les divines surprises qu’il ne faut pas « hésiter à s’offrir »? Un tour operator, une escapade au Chili? Un rêve, si si, après une escale à Valparaiso qui a souffert récemment d’incendies sur les maisons en bois je crois , mais il doit bien en rester quelques unes.
Toutes ces graines ont-elles été apportées par les pluies d’ El Nino, ou bien étaient en gestation dans le sol archi desséché du désert le plus aride du monde ? C’est magnifique.
S’offrir des fleurs qui sont l’un des plus beaux langages des êtres humains entre eux. Des fleurs plutôt que des balles… Non, pas de voyage, pour cause de bilan carbone… et les images sont là pour y suppléer.
Les graines sont là depuis des millénaires. Eh oui !